Yvelines. À Mantes-la-Jolie, il avait fait exploser un mortier dans son lycée « par ennui »


Par I Vendredi 29 Septembre à 16:42

Le jeune homme a reconnu l’usage d’un mortier d’artifice dans l’enceinte de son lycée, provoquant des dégradations. Il avait déjà été impliqué dans un précédent incident



L’adolescent a reconnu avoir fait usage d’un mortier d’artifice dans l’enceinte du lycée Jean-Rostand où il est scolarisé - illustration
L’adolescent a reconnu avoir fait usage d’un mortier d’artifice dans l’enceinte du lycée Jean-Rostand où il est scolarisé - illustration
Un adolescent de 17 ans, domicilié à Mantes-la-Ville (Yvelines) a été placé en garde à vue ces derniers jours. Il a été entendu longuement par les policiers de la sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie dans le cadre d’une affaire d’intrusion et de « dégradations volontaires avec mise en danger de la vie d’autrui au sein d’un établissement scolaire ». 

Il fait exploser un mortier

Les faits remontent au mardi 19 septembre, en milieu d’après-midi, et se sont déroulés dans l’enceinte du lycée Jean-Rostand a Mantes-la-Jolie. Ce jour-là, selon la plainte déposée le lendemain par le proviseur de l’établissement, le jeune homme s’est introduit dans le lycée où il est scolarisé et a fait exploser un mortier d’artifice provoquant des dégradations. 

Suite à ces faits, qui avaient suscité une grande agitation, une employée avait été choquée et sollicitait son changement d'affectation.

Identifié grâce a la vidéo-protection

Les investigations confiées au « groupe flagrant délit » du commissariat de Mantes-la-Jolie, ont alors permis de cibler, grâce à la vidéo-protection, un élève scolarisé en classe de terminale.

Déjà connu pour "port d'arme au sein d'un établissement scolaire", ce dernier avait été impliqué dans un incident (jet de pierre) survenu, une semaine plus tôt, lors des cours et alors qu'il faisait l'objet d'une exclusion temporaire.

« Il dit avoir agi par "ennui" »

Interpellé à son domicile, le lycéen a été placé en garde à vue. La perquisition effectuée dans les lieux ont permis de saisir divers effets vestimentaire, accessoires et téléphone portable intéressant l'enquête, relate une source policière.

Auditionné par les enquêteurs, après avoir rejeté toute implication, il a fini par reconnaître les faits reprochés « de manière circonstanciée ». Il a ainsi confié avoir acheté ledit "mortier... un 380" dans le quartier du Val Fourré pour 50 € auprès d'un inconnu. Enfin, il a dit avoir agi par "ennui".

A l'issue de sa garde à vue, il a été remis en liberté après s’être vu notifier une convocation devant le juge des enfants pour le 7 décembre prochain.



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